Christophe Desmet / FRS-FNRS Research Associate

Liege university

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Je suis biologiste de formation et par vocation. A ce titre, j’ai toujours été un observateur attentif de la nature dans ma région (Liège, Belgique). Je suis profondément préoccupé par l’érosion incessante de la biodiversité (insectes, oiseaux, plantes,…) dont j’ai été témoin au cours des 30 dernières années. La destruction des habitats naturels est vraiment épouvantable. Essayez de repérer des « forêts » ou des « zones inhabitées » en Europe occidentale à l’aide de vues satellites, et vous constaterez qu’il ne reste que des zones minuscules et découpées d’habitats terrestres inexploités. De formation, je suis également immunologiste dans le domaine des maladies respiratoires. Des études cliniques et précliniques approfondies indiquent que notre mode de vie occidental est l’un des principaux responsables des « épidémies » actuelles de maladies respiratoires comme le rhume des foins et l’asthme. Dans l’ensemble, notre mode de vie actuel nuit à la santé de l’ensemble de notre habitat, ainsi qu’à la nôtre.

A notre échelle modeste, ma famille tente de réduire son impact sur l’environnement en adoptant progressivement de nouvelles habitudes : nous avons une voiture que nous utilisons avec parcimonie (et que nous avons l’intention d’abandonner totalement dans un avenir proche), nous vivons en ville dans une maison mitoyenne que nous avons rénovée et isolée, nous utilisons les transports publics, nous sommes devenus presque 100% végétariens et nous achetons surtout des produits locaux biologiques non transformés, nous ne prenons plus les vacances loin et préférons, autant que possible, les produits européens etc…

Même si cela nous permet de réaliser des économies considérables, l’adoption d’un mode de vie plus durable nécessite du temps (voyager, cuisiner, faire ses courses, cela prend plus de temps), de l’énergie (changer ses habitudes peut être difficile), et peut entraîner des sentiments de « dégradation » sociale (pas de voitures luxueuses, pas de nouveaux appareils high-tech, pas de vacances exotiques,…). Je crains donc que le conformisme social ne continue à favoriser des habitudes non durables. Le lobbying à travers les médias et en politique est aussi un frein puissant au changement. J’estime qu’il faut prendre des mesures politiques énergiques, fondées sur des données scientifiques, pour faire appliquer des pratiques durables à l’ensemble de la population. Cela ne se produira probablement pas sans un mélange de décisions impopulaires et d’incitations cohérentes. Plus important encore, les gens auront besoin d’un  » récit  » qui les convaincra que le changement est nécessaire, souhaitable et surtout, juste.

Originally posted 2018-04-30 05:30:57.

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