Emile Frison / Panel member

International Panel of Experts on sustainable food systems (IPES-Food) / Agricultural sciences

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Une planète vivable pour nos enfants
Je suis préoccupé par l’évolution alarmante de nos systèmes alimentaires. Le modèle industriel de l’agriculture (basé sur la monoculture à grande échelle de quelques cultures, l’utilisation intensive d’engrais, de pesticides et d’antibiotiques, et les systèmes de parcs d’engraissement industriels), promu par la science depuis les années 1960 et dominé par les grandes sociétés agroalimentaires, menace notre santé et notre environnement. C’est le principal facteur de perte de biodiversité, responsable de 25 % des émissions de GES et de la pollution à grande échelle de l’eau, de l’air et du sol. Elle dessert une industrie alimentaire axée sur la production d’aliments riches en énergie, mais pauvres en nutriments et hautement transformés qui nuisent à notre santé.
En tant que consommateurs, nous vivons dans des environnements alimentaires qui encouragent la surconsommation d’aliments malsains et qui ont rompu les liens entre producteurs et consommateurs. Le secteur de la santé reste concentré sur le traitement des dommages causés par les maladies non transmissibles et l’obésité qui résultent des systèmes alimentaires actuels plutôt que sur les causes profondes.
Sur le plan personnel, j’ai apporté des changements importants à mes habitudes alimentaires, en achetant des aliments biologiques, en réduisant ma consommation de viande, en mangeant des fruits et légumes de saison, en réduisant les déchets et en recyclant.
Sur le plan professionnel, je consacre mon énergie à favoriser la transformation vers des systèmes alimentaires sains et durables. Avec le soutien de la fondation Daniel et Nina Carasso, j’ai créé le Groupe international d’experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-Food). IPES-Food soutient les efforts de plaidoyer visant à inscrire les systèmes alimentaires durables à l’ordre du jour des décideurs en développant l’argumentation scientifique et en s’engageant activement dans des processus visant à favoriser la transformation nécessaire.
Il est urgent de transformer notre agriculture en systèmes agroécologiques diversifiés qui produisent des aliments sains et diversifiés de façon durable et qui réduisent les émissions de GES. Nous devrions rétablir des liens plus étroits et la confiance entre les agriculteurs et les consommateurs et assurer un revenu décent aux agriculteurs qui produisent des aliments sains de manière durable.
Des politiques alimentaires multisectorielles, globales doivent être élaborées pour créer un environnement politique favorable à la transformation nécessaire. Les investissements publics doivent viser à produire des biens publics qui profitent à l’ensemble de la société, au lieu de subventionner les grandes entreprises.
Mais par-dessus tout, nous devons relever le défi nous-mêmes. La récente mobilisation des jeunes en faveur de l’action climatique est très encourageante, mais nous devons tous faire notre part. En mai, nous pouvons voter pour des partis qui prennent au sérieux l’action climatique, mais chaque jour, nous pouvons voter avec notre portefeuille, en choisissant ce que nous mangeons.

Originally posted 2018-06-10 21:09:23.

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