University of Antwerp / Biology
La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.
J’étudie la biodiversité dans le bassin du Congo, en particulier comment concilier conservation de la biodiversité et conservation du stockage du carbone. Contrairement au changement climatique, la crise actuelle de la biodiversité est encore sous-représentée dans l’actualité. Pourtant, la biodiversité (dans son sens le plus large, la vie sur Terre) est le moteur de tous les services écosystémiques, à savoir les fonctions des écosystèmes naturels qui sont bénéfiques pour l’homme.
En Flandre en particulier, la perte et la fragmentation de l’habitat sont les plus grandes menaces qui pèsent sur nos espèces indigènes. La Flandre est l’une des régions les plus densément peuplées de la Terre et notre planification spatiale (ou l’absence de planification spatiale) fait que les quelques réserves naturelles qui nous restent sont petites et isolées.
Un meilleur aménagement du territoire avec des logements concentrés dans des villages et des villes entourés d’espaces ouverts permettrait d’atténuer cette menace.
Pourtant, de nombreuses espèces prospèrent également dans les paysages dominés par l’homme. Par exemple, 9 % de notre surface de terrain est occupée par des jardins. Si ces jardins étaient gérés d’une manière naturelle et physiquement reliés, de nombreuses espèces pourraient les utiliser comme habitat ou corridor.
C’est pour cette raison que j’ai récemment lancé le projet « Rue des hérissons » dans la ville où je vis. Les hérissons deviennent rares parce que les jardins dans lesquels ils fourragent sont devenus difficiles d’accès ou sont devenus des pelouses stériles. En expliquant aux propriétaires de jardins que quelques actions (bon marché) peuvent faire de leur jardin une route des hérissons, j’espère créer un meilleur habitat, non seulement pour les hérissons mais aussi pour les invertébrés et autres petits vertébrés.
Le plus grand défi est d’informer les gens que le hérisson, une espèce que tout le monde connaît, (1) se porte mal, mais (2) que gérer votre jardin comme une réserve naturelle et (3) le relier à d’autres jardins fera une énorme différence pour la biodiversité. Dans le même temps, les décideurs politiques devraient tenir compte de l’impact sur la biodiversité dans chaque décision qu’ils prennent (par exemple lors de la construction de nouvelles routes).
Originally posted 2018-04-25 07:16:33.