University of Liege / Geological Engineer – Mineral Resources- Geostatistics
La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.
Nous vivons sur une planète aux ressources limitées en minéraux et en métaux, mais malgré de nombreux messages alarmants, il reste encore beaucoup de ressources à découvrir.
Ma principale préoccupation n’est donc pas tant liée à une éventuelle pénurie dans un avenir prévisible, mais plutôt à notre comportement insoutenable « prendre-fabriquer-jeter ».
Je souhaite que l’on se souvienne de nous à l’avenir comme la génération qui a réellement initié une économie plus circulaire et non comme la génération BIC.
C’est pourquoi nous devons relever les défis de l’économie circulaire d’une manière socialement responsable et écologiquement durable.
Nous devrons extraire davantage de métaux pour faire de la mobilité électrique et de la transition énergétique une réalité, ce qui nécessitera de l’innovation. Plus important encore, nous devrons revoir complètement la conception de nos produits pour qu’ils durent plus longtemps, soient facilement réparables et recyclables à un coût énergétique minimal. En tant que consommateurs, nous devrons ralentir le rythme en chérissant les produits anciens et en nous abstenant d’en acheter de nouveaux.
Dans mon mode de vie, j’essaie d’être le plus modéré possible en matière de chauffage (en enfilant un pull si nécessaire), je m’abstiens d’abuser des ressources en eau (prendre une douche tous les deux jours est raisonnable), j’évite les options non indispensables comme la climatisation et l’électronique fragile dans les voitures, je lutte contre l’hyper emballage des biens, je me sers des sites collaboratifs pour trouver les moyens de réparer les petits équipements, etc.
Ma voiture a maintenant 10 ans et a un petit moteur à essence. Je la garderai le plus longtemps possible !
Si nous voulons parvenir à une économie plus circulaire, nous devons absolument prendre des décisions politiques fortes interdisant certains produits fragiles, impossibles à réparer, contenant des composants électroniques intégrés ou des matériaux composites qui ne sont pas obligatoires. Nous devons imposer des taxes sur les piles non amovibles, les consommables non remplaçables, etc. J’appelle cela une taxe sur la valeur dégradée (par opposition à la TVA classique !). L’économie fonctionnelle semble être un modèle très prometteur pour ralentir la consommation et la dispersion des ressources.
Là encore, le principal problème n’est pas tant la disponibilité des ressources, que l’usage que nous en faisons.
Notre planète est comme un grand jeu de pâte à modeler….si nous mélangeons toutes les couleurs (ressources) ce sera la fin du monde. Retardons l’entropie (ou devrais-je écrire anthropie – – ;).
Originally posted 2018-05-07 20:54:00.