Alain Jonas / Professor

University of Louvain / Nanotechnology, organic materials

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Dans ma vie personnelle, je me préoccupe depuis longtemps des questions liées à la production industrielle de viande ; j’étais donc végétarien depuis 20 ans ; je ne suis plus végétarien pour une série de raisons, mais j’ai fortement diminué ma consommation de viande. C’est quelque chose que tout le monde peut faire. J’ai également choisi de vivre à proximité de mon travail, en étant capable de marcher ou de faire du vélo facilement pour aller au travail. Je comprends que c’est un privilège que tout le monde ne peut pas se permettre et que les politiciens devraient donc développer de meilleurs moyens de transport public, des logements abordables, etc. Je prends aussi le train quand c’est possible plutôt que l’avion pour mes déplacements professionnels – malheureusement, c’est souvent plus cher que l’avion, ce qui devrait être changé.
Dans mon domaine, je vois de nombreuses questions qui doivent être traitées rapidement, à côté d’autres questions environnementales urgentes telles que le changement climatique : l’utilisation irrationnelle de ressources rares (matières premières) ; la forte pollution associée à la fabrication de composants informatiques (y compris les panneaux solaires) ; et le rejet dans l’environnement de micro et nanoparticules, dont la question des microplastiques est actuellement particulièrement mise en lumière, même si cela ne représente qu’une partie du problème. Il existe des solutions techniques modérément efficaces à l’utilisation irrationnelle de ressources rares, en particulier dans les technologies de l’information (les smartphones en sont un exemple majeur) ; elles impliquent une analyse complète du cycle de vie et des flux de recyclage. Cependant, une véritable évolution nécessite de changer notre façon de penser et d’interagir avec les ordinateurs, les smartphones, l’Internet, etc. En outre, il faut être conscient du terrible coût environnemental de la technologie des semi-conducteurs : pour fabriquer ces dispositifs qui font partie de notre vie quotidienne, des processus très polluants ont été mis au point et des guerres se sont déroulées pour accéder à des ressources critiques. De plus, notre utilisation de l’Internet exige également une énorme dépense d’énergie et d’appareils que nous tenons à tort pour acquis. Enfin, la dissémination des micro et nanoparticules dans l’environnement est très préoccupante, même si toutes ne sont pas problématiques (et même si certaines d’entre elles existent dans la nature). Nous devons évaluer rationnellement le problème, voir dans quelle mesure il constitue une menace et agir en conséquence. Nous essayons maintenant de sensibiliser nos étudiants à ces questions, en mettant en place des projets qui incluent l’analyse du cycle de vie. À long terme, j’espère que cela changera la façon dont les produits sont conçus et développés.

Originally posted 2018-06-26 07:35:44.

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