Kobe Boussauw / Assistant Professor of Spatial Planning and Mobility

Vrije Universiteit Brussel, Cosmopolis Centre for Urban Research – Department of Geography / Urban and regional planning, transport planning

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

J’ai toujours été fasciné par le lien entre les transports et l’environnement. Mes diverses activités professionnelles en tant qu’urbaniste et planificateur des transports m’ont permis de travailler activement dans ce domaine et m’ont inspiré pour mes recherches doctorales sur la relation entre l’environnement bâti et la demande de transport, dans le but de réduire la dépendance de notre système de transport au pétrole et son impact climatique. Actuellement, je travaille toujours sur l’interaction entre l’environnement bâti et la mobilité durable. J’ai toutefois porté mon attention en partie sur les processus décisionnels qui sont à la base des interventions dans le système d’aménagement du territoire et de mobilité. Parce qu’à mon avis, le problème climatique n’est pas tant un problème technique qu’un problème social. De plus, j’ai progressivement réalisé que la croissance des émissions liées au transport dans le Nord global se situe principalement dans l’aviation et le transport maritime. J’ai donc publié quelques textes sur la nature problématique de la croissance de l’aviation, et je suis convaincu que nous devons réfléchir en profondeur à la manière dont un monde globalisé, qui inclut le monde universitaire, peut fonctionner sur la base de voyages moins longs.
Dans notre groupe de recherche, il y a eu beaucoup de débats sur l’empreinte écologique des voyages scolaires. Pour les voyages à l’intérieur de l’Europe, nombre de mes collègues, y compris moi-même, choisissent désormais de ne pas prendre l’avion (généralement le train, ou parfois un cargo, comme sur la photo). La question de savoir si un voyage est nécessaire ou non est maintenant plus consciente, en tenant compte de la distance.
Avec deux collègues, j’ai récemment publié un article scientifique sur l’empreinte écologique des ateliers universitaires (Caset, F., Boussauw, K., & Storme, T. (2018). Rencontrer et voler : Des universitaires du transport durable et l’éléphant dans la salle. Journal of Transport Geography, 70, 64-67.). Certains de nos collègues internationaux n’ont pas du tout accueilli le document. Cette expérience indique qu’il n’y a pas nécessairement plus de soutien dans le domaine académique pour se réorganiser d’une manière plus respectueuse du climat.
Dans mon propre domaine, je vois deux défis majeurs : d’une part, un programme accéléré de rénovation énergétique pour les maisons et les bâtiments bien situés (c’est-à-dire pas trop éloignés et bien reliés au réseau ferroviaire) et, d’autre part, l’inclusion des coûts de l’impact climatique dans le prix du transport (principalement international).

Originally posted 2018-05-01 04:21:27.

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