Anne Snici / Independent researcher

Arne Loosveldt Fund / Philosophy of education, epistemology and ethics

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

En tant que chercheur dans le domaine de la recherche et l’innovation et de l’enseignement supérieur, je suis préoccupé par le fait que la plupart des scientifiques et des décideurs ne sont pas conscients de la complexité des défis sociétaux actuels. Ils continuent d’éduquer les jeunes avec la vision du monde « mécaniste » du XIXe siècle, en supposant que nous pouvons contrôler (ou  » améliorer « ) une chose sans affecter (négativement) les autres. Eh bien, les antibiotiques nous ont donné une leçon, les changements climatiques nous donnent tort… Pourtant, peu de scientifiques remettent en question leurs hypothèses sur la nature des choses, ou se demandent comment ils peuvent apprendre à en saisir la complexité – la complexité même qui a permis à la vie humaine d’émerger !
J’organise ma vie autant que possible au moyen d’initiatives économiques  » régénératrices « , c’est-à-dire qui ne visent pas à  » gagner de l’argent  » en me poussant à  » consommer plus « , mais qui contribuent au bien-être réel de tous (personnes et autres espèces) en restaurant la biosphère. Exemples : services bancaires responsables, covoiturage, vélo et transports publics, éviter les voyages en avion, nourriture végétarienne, agriculture soutenue par la communauté, réparation de matériel, épicerie coopérative sans déchets, etc. Un style de vie ‘lent’ auquel il a fallu un certain temps pour s’habituer, mais qui est maintenant vraiment satisfaisant et amusant !
Et je fais passer le mot sur une approche de la recherche ‘basée sur la complexité, orientée vers le bien commun et cocréative’ pour relever les défis actuels – par le biais de conférences, d’ateliers, de débats, etc.
Quels sont les obstacles ?

  • Les avions sont souvent moins chers que les trains lorsqu’on voyage en Europe.
  • Une grande quantité d’énergie est gaspillée, par exemple grâce à l’éclairage de secours intégré dans presque tout. Alors je fais le tour de la maison en débranchant les appareils tous les soirs :-//
  • L’infrastructure pour la mobilité favorise les voitures
  • Le partage de la maison est  » puni  » financièrement
    En général : les produits (ou services) offerts par les entreprises  » extractives  » (à but lucratif et pour le profit privé) sont souvent moins chers et plus facilement disponibles que ceux des entreprises  » régénératives  » (axées sur les avantages sociétaux). Ils sont traités de la même manière par la politique, même si les premiers causent des dommages sociétaux et écologiques, tandis que les régénératifs s’efforcent d’ éviter ou restaurer ces dommages. Ça n’a aucun sens !
    Nous devrions cesser de parler de  » l’économie  » comme s’il s’agissait d’un terme neutre et général. Désormais, l’économie  » extractive  » et  » régénérative  » doivent être distinguées (par les chercheurs, la politique, les médias, les citoyens, etc.) comme des réalités différentes avec des coûts et des bénéfices sociétaux extrêmement divergents. L’économie régénérative devrait être encouragée (par la politique, les banques, l’éducation, la recherche, les médias, etc.) comme la nouvelle norme, tandis que l’économie extractive devrait être révélée pour ce qu’elle est : les dinosaures voués à disparaître.

Originally posted 2018-05-06 05:25:14.

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