Nicolas Schtickzelle / FNRS Senior Researcher and Professor

Université catholique de Louvain / Ecology and conservation biology

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

La biodiversité traverse la sixième crise d’extinction de son histoire : depuis la disparition des dinosaures, les espèces n’ont jamais disparu aussi rapidement. La cause ? La population humaine explose et utilise trop de ressources pour sa propre consommation : il y a de plus en plus de gens, et chacun d’entre nous veut un niveau de vie plus élevé. Pour y parvenir, l’homme convertit les milieux naturels sur des surfaces toujours plus étendues, utilise des quantités gigantesques d’énergie et de matières premières, pollue l’eau, la terre et la mer, déplace des espèces dans le monde entier, chasse et pêche sans limite. Cela tue des individus et conduit les espèces à l’extinction. Les conséquences ? La biodiversité est à la base du fonctionnement des écosystèmes et de tous les services qu’elle nous fournit. Ce château de cartes est en train de s’écrouler et l’humanité risque de ne pas y survivre.
Que puis-je faire en tant que chercheur en biologie de la conservation ? Développer des techniques scientifiques pour mieux prédire où, quand et comment protéger les espèces et les habitats naturels. C’est mon travail quotidien. Peut-elle contribuer à sauver la planète Terre ? Je le crois fermement. Est-ce que ce sera suffisant ? Bien sûr que non, parce que les scientifiques ne prennent pas eux-mêmes les décisions politiques ; ils fournissent aux politiciens les informations nécessaires.
Alors, que puis-je faire de plus dans ma vie quotidienne en tant qu’individu ? Comme beaucoup de gens, il y a des sacrifices que je suis prêt à faire, mais il y a d’autres aspects de ma vie que je ne peux ou ne veux pas changer pour le moment. J’ai été profondément choqué par les nombreuses études qui montrent combien de nourriture et d’énergie sont gaspillées dans le monde entier, pour rien. C’est là que j’ai décidé de me concentrer en premier lieu : rechercher toutes les sources de gaspillage, car cela signifie économiser des ressources précieuses avec un changement très limité dans mon confort quotidien. Par exemple, je fais attention à éteindre les lumières quand je quitte une pièce, à ne jamais laisser couler l’eau inutilement, à finir mon repas et à manger les restes plus tard, à recycler autant que je peux…. J’ai également diminué considérablement la consommation de viande. Compte tenu de l’empreinte écologique de la production de viande, il s’agit là d’un point important.
J’aimerais quand même faire (beaucoup) mieux. Juste un exemple : je prends encore l’avion quelques fois par an pour mon travail de scientifique. Les alternatives ne sont pas faciles à trouver, mais j’espère que certaines seront créées, comme les conférences virtuelles où les gens se réunissent par vidéoconférence.

Originally posted 2018-04-27 07:39:44.

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