Axelle Darmont / staff member of the University Saint-Louis

Former collaborator to the DG Environment of the Belgian Federal public Service Health, Food Chain Safety and Environment. Currently staff member of the University Saint-Louis / Jurist (wildlife law and criminal law), author of popular science articles

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

L’une de mes principales préoccupations est que les procédures juridiques et les politiques d’application sont inefficaces et trop lentes pour s’attaquer à la situation environnementale toujours pire. L’urgence des défis environnementaux actuels exige une réaction très rapide et efficace.
Mais même lorsque les lois sont finalement adoptées, leur application n’est pas une priorité. Par exemple, les douanes ont tendance à se concentrer sur l’évasion fiscale et le trafic de drogue, mais s’intéressent peu au trafic d’espèces sauvages (ivoire, cornes de rhinocéros, viande de brousse, oiseaux exotiques vivants,…). Pourtant, il s’agit aujourd’hui d’une industrie criminelle qui génère des milliards d’euros et d’une menace majeure pour la biodiversité.
De plus, en tant que juriste, je ne peux m’empêcher de remarquer que les sanctions pour le trafic d’espèces sauvages sont tout à fait insignifiantes dans de nombreux pays et inefficaces pour décourager la poursuite du trafic dans le reste du monde, ce qui en fait une activité criminelle très rentable et attractive.
Une autre de mes préoccupations est le manque de connaissances sur les animaux et les écosystèmes parmi le grand public, mais aussi parmi certains des acteurs impliqués dans la protection de la biodiversité.
Certains de ces acteurs clés ont une connaissance approfondie de leur domaine d’expertise particulier (droit, procédures administratives,…) mais ne connaissent pas les animaux auxquels ils ont affaire. Par exemple, une personne m’a dit un jour qu’elle avait posé sa candidature à un emploi lié à la faune non pas parce qu’elle s’intéressait à la biodiversité, mais parce qu’il y avait moins de candidats pour ce poste.
En conséquence de ce manque de connaissances et d’intérêt, les gens peuvent avoir tendance à considérer la biodiversité comme un simple concept abstrait, les chiffres devant être mesurés par des statistiques. Mais parfois, ils ne saisissent pas ce que la science a révélé au cours de la dernière décennie : la nature complexe et fascinante de ces animaux, fruit de millions d’années d’évolution, ainsi que leur identité en tant qu’êtres vivants sensibles ayant chacun leur propre « personnalité ».
Dans ma vie quotidienne, j’encourage toujours les gens à ne pas consommer de sous-produits de la faune sauvage (ivoire, viande de brousse, trophées, animaux sauvages comme animaux de compagnie,…). Mais d’après mon expérience, la protection n’est efficace que si les gens sont motivés. Mais comment être motivé si ça ne vous intéresse pas ? Comme J.-Y. Cousteau a écrit un jour :  » On aime ce qui nous a émerveillé, et on protège ce que l’on aime. « . C’est pourquoi j’essaie de promouvoir la vulgarisation scientifique (parfois négligée, voire méprisée par certains universitaires et spécialistes), et de partager les aspects les plus fascinants de la biodiversité.

Originally posted 2018-07-10 20:11:14.

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