ULB / Mangrove ecology and socio-ecology
La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.
Les MANGROVES sont des forêts (sub)tropicales situées à l’interface entre la mer et la terre et abritent une biodiversité UNIQUE adaptée à la vie aquatique et terrestre, y compris la capacité de faire face à l’eau salée. Ces forêts offrent un large éventail de fonctions écosystémiques et offrent des biens et des services aux populations humaines qui dépendent des mangroves dans les >120 pays où l’on trouve des mangroves. Pour ne citer que quelques exemples, les racines superficielles des mangroves offrent un refuge aux poissons et crustacés (important pour la pêche), les forêts de mangroves stockent des quantités massives de carbone (3 fois supérieures à celles des forêts tropicales humides) et elles protègent la côte en servant de tampon contre les vagues océaniques.
Les mangroves sont de plus en plus MENACEES par la pression humaine et le changement climatique. L’élévation du niveau de la mer, la conversion en stations touristiques, en étangs à crevettes et autres infrastructures, entre autres, mettent en péril l’existence de petites et grandes parcelles de mangroves dans le monde entier, d’espèces végétales et animales constituant l’écosystème de mangrove et des fonctions ECOSYSTEM, GOODS and SERVICES.
Pour protéger les mangroves, de nombreuses parties prenantes peuvent y contribuer. En tant que scientifiques, nous étudions la dynamique des paysages de mangroves à travers la télédétection, le travail de terrain, les enquêtes socio-économiques impliquant toutes les parties prenantes, des populations locales aux politiciens, etc. Nous évaluons l’état de santé et la résilience des mangroves, et nous étudions comment restaurer et gérer les mangroves pour le bénéfice de la société. En tant que personne, nous pouvons cesser de manger des crevettes provenant des nombreux pays asiatiques qui détruisent les forêts de mangroves pour convertir la terre en élevage de crevettes non durable. La principale difficulté pour parvenir à une protection des forêts de mangrove à l’échelle locale est le manque de volonté politique ou la fragmentation des responsabilités politiques. Au niveau mondial, la protection de la biodiversité des mangroves est entravée par le sentiment général d’avoir suffisamment de mangroves dans le monde. Alors que la répartition des mangroves est en effet large, la réalité est que leur superficie a massivement diminué au cours des dernières décennies. On estime que 35 à 86 % des mangroves ont été perdues dans le monde et que la perte annuelle se situe entre 1 et 2 % par an.
Malgré les nombreuses pertes de biens et de vies humaines causées par les tsunamis, où les mangroves auraient pu offrir une protection si elles n’avaient pas été défrichées, le monde se souvient encore de ces services écosystémiques lorsque des catastrophes se produisent. Des changements dans la société et au niveau politique se produisent à la suite de telles catastrophes, mais je me demande : avons-nous vraiment besoin d’une catastrophe tous les 10 ans pour protéger les mangroves ?
http://www.ulb.ac.be/sciences/biocomplexity/
Originally posted 2018-09-16 20:55:03.