European Commission (DG Environment) / Agricultural engineer
La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.
Adolescente, j’ai lu « Les limites de la croissance » du Club de Rome et j’ai réalisé que nous ne pouvions plus continuer à vivre comme nous le faisions. Depuis la Seconde Guerre mondiale, notre développement est devenu complètement dépendant du pétrole – transport, mais aussi alimentation, produits chimiques, systèmes de chauffage et de refroidissement, etc. – causant le réchauffement de la planète. Les ressources naturelles sont extraites à un rythme sans précédent pour répondre à nos modes de production et de consommation non durables.
Nous pouvons changer : ma fille aînée avait 10 ans lorsqu’elle m’a encouragée à acheter une voiture hybride pour réduire les émissions de polluants atmosphériques et de gaz à effet de serre (GES). Aujourd’hui, je me rends à pied au travail, je vis dans une commune, Watermael-Boitsfort, où de nombreuses initiatives citoyennes voient le jour : agriculture urbaine, poulaillers collectifs, composts collectifs, épiceries participatives, épiceries en vrac, Repair cafés, Voitures à partager, travail de terrain et activités éducatives pour la protection de la nature, etc. Personnellement, j’essaie de manger le plus possible de produits locaux, biologiques et beaucoup moins de viande car la famille est flexitarienne. Mon objectif actuel est d’être « zéro déchet ». Le défi le plus difficile pour moi est de réduire mes vols car je voyage beaucoup pour le travail et les vacances (j’ai beaucoup d’amis à l’étranger).
Sur le plan politique, je trouve scandaleux que le coût de la pollution et des émissions de GES ne se reflète pas dans un prix équitable. Comment expliquer à un enfant que les aliments produits dans des pays lointains avec des produits chimiques qui nécessitent beaucoup d’énergie pour être produits et transportés, et qui sont nocifs pour l’environnement et la santé sont moins chers que les aliments biologiques locaux ? Comment les billets d’avion peuvent-ils être si bon marchés alors que les avions consomment autant de kérosène ? Pourquoi les populations les plus vulnérables et les plus pauvres sont-elles les plus touchées par les taxes environnementales, alors que 50% des émissions de GES sont dues à 10% des plus riches ? Pourquoi valorisons-nous encore tant l’accumulation de biens matériels, plutôt que les services et le bien-être ?
Dans notre système économique actuel où le prix reste le principal outil pour influencer les modes de production et de consommation, il est urgent d’internaliser les externalités et de prendre pleinement en compte, et de manière équitable, l’impact sur l’environnement et la santé. Nous devons rééquilibrer le social par rapport à l’économique, amorcer des transformations en profondeur, stimuler l’innovation et l’imagination, et nous projeter dans un avenir autre.
Heureusement, les jeunes se sont réveillés et nous rappellent très vocalement qu’il est urgent d’agir maintenant et de vivre autrement !
Originally posted 2018-04-28 03:04:25.