Université catholique de Louvain / Bio-engineer specialized in geomatics
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Mon travail vise à suivre la biodiversité en Europe et ma contribution spécifique consiste à cartographier les changements de couverture du sol et les événements inhabituels en termes d’incendies, de couverture neigeuse ou de dynamique végétale. Dans ce contexte, je ne suis pas seulement préoccupé par le changement climatique, mais aussi par l’érosion de la biodiversité (qui est en partie due au changement climatique, comme pour les récifs coralliens, mais aussi à de nombreux autres facteurs tels que le changement de couverture du sol).
Je fais de mon mieux pour réduire mon impact sur le climat, même si je pourrais faire plus. Mes principales actions sont liées à la réduction de ma consommation d’énergie : chauffage à environ 18 degrés, aller travailler en bus…. Je me contraint aussi dans mes voyages. Pour les réunions scientifiques, je donne la priorité aux téléconférence et je ne sélectionne les conférences internationales que lorsqu’elles sont en Europe (avec un maximum de 2 conférences par an). La plupart du temps, je n’ai pas dû prendre l’avion (aller en voiture avec d’autres collègues ou prendre le train), mais je dois avouer que j’ai pris l’avion (trois fois en 5 ans). Pour mes vacances, je me concentre sur les régions que je peux atteindre en voiture (Belgique, France, Luxembourg, Nord de l’Italie…) afin de ne pas prendre l’avion. Il est plus difficile d’agir en tant qu’individu pour la biodiversité, d’autant plus que je vis en ville, mais j’ai mon potager (biologique) et je laisse pousser des plantes indigènes et mellifères dans mon jardin, ainsi que des nids d’oiseaux, d’insectes et de chauves-souris.
Certaines choses sont plus faciles que d’autres. Prendre l’autobus me prend environ deux fois plus de temps qu’aller en voiture, et j’ai moins de flexibilité. Par contre, je peux lire un livre dans le bus, ce qui n’est pas possible si je conduis, et mon université paie mon abonnement. Il faut du temps pour s’habituer à vivre par 17-18 degrés au lieu de 21, mais nous gardons nos pulls à l’intérieur et nous utilisons une grande couverture quand nous restons assis pendant longtemps. Je pense que le plus difficile est de rater des conférences scientifiques importantes ou d’écarter certaines destinations de voyage où j’aimerais aller.
Je ne suis pas un expert en politique, mais je pense que notre démocratie devrait évoluer pour récompenser les bénéfices à long terme plutôt qu’uniquement les bénéfices à court terme. Mieux vaut prévenir que guérir.
Originally posted 2018-04-25 18:40:47.