Manuel Eggen / Policy Officer

FIAN / Human Rights / Right to Food / Food Sovereignty

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Préoccupations : Les défis concernant le changement climatique, le droit à l’alimentation et la souveraineté alimentaire sont énormes en Belgique. Depuis 1980, nous avons perdu 68 % de nos fermes et les fermes restantes sont de plus en plus grandes et largement dépendantes de l’agrobusiness. L’agriculture représente moins de 1 % de notre PIB, tout en contribuant pour plus de 12 % à nos émissions de GES. Si l’on y ajoute l’ensemble de la chaîne alimentaire, y compris l’industrie alimentaire, l’emballage, le transport, la distribution, les déchets,… le système alimentaire représente plus d’un tiers de nos émissions de GES.
L’agrobusiness est mauvais pour la planète. Il est aussi mauvais pour notre santé. Aujourd’hui, la moitié de la population belge est en surpoids et 15 % est obèse, principalement en raison de la malbouffe promue par l’industrie alimentaire.
A l’opposé de ce sombre tableau, de nouvelles pratiques agro-écologiques et des circuits-courts entre paysans et consommateurs apparaissent partout.
Changements et actions :
Au niveau personnel, j’essaie autant que possible d’arrêter les achats dans les supermarchés. J’achète la plupart de ma nourriture auprès de petits producteurs locaux et d’une coopérative alimentaire.
J’ai construit une maison passive en paille et en bois dans un projet d’habitat groupé avec 5 autres familles. Ensemble, nous avons commencé à cultiver un petit potager, nous avons planté des arbres fruitiers et nous élevons quelques poules (pour les œufs).
Nous essayons autant que possible d’économiser l’énergie et de préserver les ressources naturelles : nous collectons l’eau de pluie, nous avons des toilettes sèches, des panneaux solaires, etc.
Difficultés :
Ces changements exigent un nouveau mode de vie et plus de temps libre, ce qui est difficile à trouver dans notre société surchargée.
Lorsque nous avons commencé notre projet de co-habitation, nous avons connu beaucoup d’obstacles administratives et même de la résistance de la part du voisinage, simplement parce que notre projet était un peu hors des sentiers battus. Nous avons besoin de plus de souplesse pour faciliter ce genre de projets novateurs et collectifs.
Au niveau professionnel, en travaillant pour une ONG, j’ai pu prendre conscience du pouvoir des lobbies qui empêche un changement profond de la société.
Modifications requises :
Je pense que l’école et l’éducation sont essentielles. Nous devons passer d’un système d’éducation individualiste et compétitif à un système qui favorise la collaboration.
Au niveau politique, nous devons adopter des règles claires pour mieux réglementer les activités des entreprises les plus polluantes.
Et enfin, appelons un chat un chat : tant que nous serons dominés par l’agenda économique néolibéral, nous ne serons pas en mesure de résoudre le problème.

Originally posted 2018-06-20 15:40:20.

%d blogueurs aiment cette page :