Martin VASTRADE / Teacher/Researcher

UNamur-URBE-LEGE / Organism Biology and Ecology

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Principales préoccupations : en tant que biologiste, je sais que l’histoire de la Terre a été composée d’extinctions massives successives suivies de recolonisations et d’explosions de biodiversité. J’étais tout d’abord très confiant quant à la sécurité de la vie sur Terre, et tout à fait sûr que l’être humain ne serait pas capable d’éteindre la vie, même en le voulant. J’étais convaincu que nos erreurs et notre négligence pourraient mener à la disparition de nombreuses espèces – y compris sans doute la nôtre – mais qu’il en resterait toujours quelques-unes qui permettraient à la vie de s’épanouir à nouveau. Mais maintenant, en considérant que les gaz à effet de serre que nous émettons maintenant vont encore réchauffer l’environnement pendant de nombreuses années, que nous ne sommes pas prêts d’arrêter de polluer, et que la vie a besoin de temps pour s’adapter, je suis de moins en moins confiant. Et quand bien même, agir pour protéger toutes les espèces qui seraient perdues de toute façon, je pense que cela en vaut la peine. En plus de la biodiversité, il y a aussi la question de la justice sociale. L’Afrique risque de subir davantage les conséquences du réchauffement climatique, alors qu’elle en est probablement moins responsable, je trouve cela profondément injuste et révoltant. Et puis, il y a la question des générations futures. Tous les enfants vivront avec les conséquences de notre négligence et de notre insouciance. Quel genre d’héritage voulons-nous offrir ? – Actions : Je n’ai pas de voiture, je n’ai pas pris l’avion depuis au moins 10 ans, je voyage à pied, à vélo ou en train quand c’est possible, j’essaie de ne pas trop compter sur la voiture des autres. J’essaie de manger moins de viande qu’auparavant, je privilégie la nourriture locale et saisonnière. J’essaie de réduire au maximum ma production de déchets. J’ai l’intention d’isoler ma maison, de me lancer dans la permaculture, de devenir moins dépendant des grandes entreprises. – Difficultés : il est parfois difficile de vivre à la campagne sans voiture, tentant parfois d’opter pour des aliments moins respectueux de l’environnement, et aussi très difficile de réduire sa production de déchets. – Changements clés : pour permettre une sorte de justice sociale, à plus petite échelle, et éviter la réaction « s’ils s’en fichent, moi aussi » pour la remplacer par « s’ils s’impliquent, moi aussi », certaines mesures pratiques pourraient être implémentées comme lois. Mais cela ne doit pas devenir une contrainte pour la liberté individuelle, et les gens doivent être convaincus que ces mesures seraient bénéfiques pour tous. Dans un premier temps, des campagnes de sensibilisation devraient être mises en place, car trop de gens ne se sentent pas encore concernés. Le développement de boutiques ecofriendly et de transports publics aiderait probablement aussi, à mon avis.

Originally posted 2018-07-10 13:08:25.

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