formerly UCLouvain / Evolutionary biology
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Je suis surtout préoccupé par la réaction en chaîne qui résultera du réchauffement climatique et de la perte de biodiversité, et surtout par le fait que nous ne réalisons pas pleinement ses conséquences sur notre vie future. Je crois que le scepticisme à l’égard de ces phénomènes est dû au fait que les gens sont ignorants ou ont des intérêts immédiats opposés.
Mon mode de vie est clairement adapté à l’objectif de minimiser mon empreinte environnementale. Je n’ai pas de voiture et utilise les transports publics (train, bus) pour rejoindre mon travail (60 km). J’utilise un vélo pour me déplacer dans la ville de Bruxelles. Pour les vacances, je voyage en train pour des distances inférieures à 1500 km. Pour les distances plus longues, j’essaie d’éviter les vols en ajoutant des étapes à mon voyage. J’ai choisi mes destinations en Europe depuis de nombreuses années. En tant que consommateur, j’achète plutôt des produits locaux pour réduire les distances de transport, car ces transports s’effectuent principalement par route ou par avion plutôt que par rail ou par mer. Je ne suis pas végétarien et je ne compte pas le devenir, mais j’achète de la viande une fois par semaine au maximum. J’achète surtout des aliments biologiques avec l’idée de réduire l’utilisation des pesticides dans l’agriculture et j’évite les emballages, car ils vont à la poubelle en un rien de temps et peuvent être remplacés par des récipients réutilisables.
Je ne suis pas propriétaire de la maison dans laquelle je vis, et donc limité dans l’amélioration que je pourrais y apporter pour réduire ses émissions/consommations, mais je vis dans un espace partagé ce qui optimise l’espace nécessaire et l’énergie dépensée pour le chauffer (en plus de vous forcer à vivre d’une manière moins égoïste et vous garder bien conscient que la société est composée de personnes différentes à comprendre et respecter).
Au-delà de la nécessité de mesures politiques ciblées pour réduire notre empreinte écologique, je pense que le plus important est de se libérer du piège de l’économie globale. La politique est trop dépendante des besoins des grandes entreprises dans une économie qui vise à toujours diminuer les dépenses (impôts ou salaires). Tant qu’il est fiscalement moins cher d’offrir à un employé une voiture avec une carte de carburant que l’augmentation équivalente de son salaire ou de son temps libre, tant que le temps de travail régulier augmente alors que les gens ont toujours moins d’accès à l’emploi, tant que les produits locaux sont plus chers que des produits industriels étrangers, nous ne pouvons pas espérer sauver le climat ou la biodiversité.
Originally posted 2018-05-11 06:51:49.