Roland MOREAU / Retiree active for the Environment

Be-Planet, Club of Rome, IEW, WWF,… / Commercial Engineer, Environmentalist

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Est-ce que ‘Homo sapiens’ mérite vraiment ce nom, lié à la sagesse ?
Il a développé l’art et la culture, l’amour, la spiritualité, la qualité, la démocratie, la santé et les médicaments, la sécurité sociale, (la liste est longue),…. malheureusement pas pour tous sur la planète.
Ma préoccupation générale est qu’il a aussi développé les armes (de destruction massive), la guerre, le nazisme, la haine, l’injustice, son addiction pour la quantité et la possession, la pollution, (la liste est longue aussi),….
En résumé, tous les ‘Sapiens’ ne sont pas sages ! Et leurs activités devraient être réglementées (bien que la Liberté reste une valeur clé pour les humains !) car il y a quelque chose de fondamentalement faux et d’utopique à penser qu’une croissance illimitée est possible sur une planète finie.
Reconnaître le risque réel d’un véritable effondrement de notre civilisation ou même de l’humanité (après l’extinction de tant d’espèces par l’homme) si nous continuons dans le ‘business as usual’ est donc une condition préalable pour comprendre pleinement pourquoi nous devons découpler, dématérialiser, décarboniser et aller vers le biomimétisme et la circularité.
La prise de conscience de la beauté phénoménale et de la fragilité de la vie est l’autre clé pour induire les actions conduisant à de nouveaux comportements communs de tous les ‘Sapiens’ résultant en une empreinte écologique beaucoup plus faible, compatible avec les limites de notre seule Terre.
En tant que retraité, ancien recycleur, responsable d’ONG et fonctionnaire, je prône et pratique la  » sobriété heureuse « , en réduisant autant que possible (et cela pourrait être plus !) mes impacts environnementaux et sociaux. Je travaille pour plusieurs ONG dans leurs activités de plaidoyer au niveau belge ou européen ou dans leur soutien à des projets locaux, bio, circulaires et bas-carbone.
Le soi-disant  » développement durable  » adopté en 1992 à Rio aurait dû donner des résultats positifs et courber la plupart des courbes exponentielles que nous observons pour l’utilisation des ressources minérales et organiques, l’énergie ainsi que pour nos émissions nocives dans le sol, l’eau et l’atmosphère. Ce n’est pas du tout le cas, faute d’une réelle mise en œuvre par les gouvernements qui perdent tous le contrôle des  » marchés « , plus mondialisés que jamais et non régulés comme ils devraient l’être pour pouvoir atteindre les objectifs agréés.
Les faits sont connus, les solutions existent. La volonté politique est momentanément absente, mais la menace existentielle du changement climatique, si elle est abordée maintenant, offre la possibilité d’une renaissance sociétale d’une ampleur sans précédent. Chacun d’entre nous peut y contribuer en tant qu’individu ou par le biais d’associations en agissant en tant que consommateur conscient et en tant que citoyen/électeur éclairé.

Originally posted 2018-04-28 07:53:48.

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