Tim Goedemé / Senior Research Officer / Research Coordinator

University of Oxford; University of Antwerp / Sociology

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Les preuves sur le changement climatique et ses conséquences sont très accablantes, les frontières planétaires en termes de biodiversité et de changement climatique ont été franchies. Si l’on veut maintenir l’augmentation de la température en dessous de 1,5 °C (et il y a de bonnes raisons d’essayer de le faire), les efforts de réduction des émissions de GES doivent être multipliés, à tous les niveaux (individuel, local, national, international). Il est clair que cela nécessite à la fois un changement structurel et un changement personnel. Cependant, nous devons bien comprendre qu’une partie du changement structurel dont nous avons besoin visera à changer les décisions et les comportements individuels, en facilitant pour chacun d’entre nous un mode de vie qui respecte les frontières planétaires (par exemple, l’aménagement du territoire, de meilleurs transports publics,…).
Une partie de mes recherches porte sur la mesure dans laquelle nos habitudes de consommation devraient changer, même si nous permettons des changements technologiques majeurs – et jusqu’à présent, il semble que les habitudes de consommation doivent changer radicalement, alors que les réductions globales de la consommation (en particulier parmi la partie la plus riche de la population) seront inévitables si nous prenons la crise climatique sérieusement.
Même si ce n’est pas suffisant, j’essaie de vivre depuis de nombreuses années avec un impact environnemental relativement faible : Je suis végétarien à vie, j’élève mes enfants végétariens ; nous ne possédons pas de voiture et nous conduisons très peu ; nous n’achetons pas trop de vêtements ; nous ne prenons jamais l’avion pour les vacances ; et aussi, autant que possible, je limite les vols de travail. J’ai investi dans une meilleure isolation de notre logement, et j’ai toujours essayé de vivre à proximité de mon lieu de travail. Je vote pour les partis qui essaient de relever le défi climatique de la manière la plus convaincante. Nous conservons nos économies à la Banque Triodos et investissons dans Ecopower. Certains de ces choix n’ont pas été/ne sont pas faciles (par exemple, être végétarien à la fin des années 1980 et au début des années 1990 ; mais l’une des choses les plus difficiles n’est sans doute pas de voyager vers d’autres continents, surtout quand on est entouré de gens qui n’ont pas diminué leurs voyages vers des destinations lointaines.
Cependant, ma principale préoccupation est qu’il y a de grandes inégalités dans (1) qui a contribué à la pollution ; (2) qui souffre des conséquences ; (3) qui supporte le coût et les conséquences négatives des politiques d’atténuation et d’adaptation ; (4) qui définit ces politiques. Un élément clé de la transition consiste donc à répartir les coûts et les avantages d’une manière aussi équitable que possible, tant à l’échelle nationale qu’internationale.

Originally posted 2018-09-07 18:16:57.

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