Axel Gosseries / FNRS Researcher and Professeur extraordinaire

ISP/Hoover Chair in Economic and Social Ethics, UCLouvain / Philosophy, Law

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Dans mon travail, je montre comment le réchauffement climatique, l’effondrement de la biodiversité, l’érosion des sols,… posent des problèmes de justice intergénérationnelle et globale. Je me concentre également sur les propositions éco-pertinentes concernant la conception institutionnelle à long terme, la loi anti-discrimination, les quotas négociables, la propriété intellectuelle,…. Je pense qu’une répartition plus équitable des richesses et des procédures démocratiques visant à mieux servir le bien commun devraient y contribuer.
Dans ma vie professionnelle, j’essaie de réduire l’impact de ma mobilité sur l’environnement, en utilisant largement le train (au quotidien mais aussi pour la mobilité professionnelle sur de longues distances), en réduisant au strict minimum l’utilisation de l’avion, en m’appuyant fortement sur la vidéoconférence (notamment pour enseigner et organiser des webinaires avec des équipes étrangères). Dans ma vie personnelle, je mange surtout des aliments biologiques, j’essaie de réduire drastiquement ma consommation de viande, de transformer progressivement mon jardin urbain en une forêt alimentaire respectueuse de la biodiversité,….. Je suis également responsable pendant mon temps libre d’une vaste zone de savane de chênes verts dans le sud du Portugal (Alentejo), où je plante et élague des centaines d’arbres, restaure les sols pour augmenter la récolte d’eau et capturer le carbone, creuse des étangs et des rigoles, applique des mesures de conservation de la nature (espèces rares de steppe, 9 espèces d’amphibiens, orchidées…).
Les autres difficultés auxquelles je dois faire face pour réduire mes émissions sont : (1) éviter la mobilité longue distance (même en train), (2) réduire mes émissions liées au chauffage, (3) réduire mes déchets à zéro. Sur le plan professionnel, nous devrions nous diriger vers une université neutre en carbone et respectueuse de la biodiversité. J’ai essayé d’y contribuer de diverses manières dans le passé, sans grand succès.
Les principaux défis auxquels nos sociétés sont confrontées sont : (1) le manque de connaissance profonde des citoyens de notre dépendance à l’égard des écosystèmes et de leur vulnérabilité, du fait que les modes de consommation actuels ne sont pas durables même si nous utilisons toutes les énergies renouvelables à notre disposition, (2) le manque de vision partagée de l’avenir que nous voulons et ce qu’il faut pour y parvenir ; (3) un manque de courage, espérant que le changement puisse se faire sans effort, (4) les actions des acteurs en opposition (par ex. ) qui influencent la politique et le fait que nous avons des difficultés à garder les décideurs et les citoyens concentrés sur le bien commun, (5) l’existence d’inégalités massives qui rendent les pauvres plus vulnérables à la dégradation de l’environnement et incapables de les corriger, (6) une population mondiale croissante d’humains et d’animaux domestiques destinés à la production de viande, qui consomment et émettent beaucoup de choses.

Originally posted 2018-06-08 14:10:44.

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