Clémence Goyens / Scientific researcher

Royal Belgian Institute of Natural Sciences / Ocean color remote sensing

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Chaque jour, les satellites d’observation de la Terre nous fournissent des images de l’état et de la santé de la surface terrestre. Les capteurs satellites qui enregistrent la lumière solaire réfléchie par la surface et l’atmosphère à différentes longueurs d’onde (~couleurs), nous permettent d’estimer quantitativement et/ou qualitativement différentes variables environnementales telles que la teneur en chlorophylle de la végétation (un indicateur de la santé de la végétation), la concentration de phytoplancton et la quantité de matières en suspension dans la colonne d’eau (variables utilisées pour évaluer la qualité de l’eau) ou l’érosion du sol sur le littoral et dans les terres.
Les conclusions tirées des images satellitaires sont évidentes, objectives et fortes :  » Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond » ! Bien que l’eau coule à flot dans votre cour arrière, le réservoir d’eau d’une communauté entière peut avoir complètement disparu. Le plan d’eau près de chez vous peut être beau et bleu alors qu’à quelques kilomètres, il est rouge, brunâtre et malodorant. Les images satellitaires ont montré que l’appauvrissement et la dégradation de la biodiversité, la disparition des habitats et la contamination de l’environnement ne connaissent pas de frontières.
Par conséquent, si les menaces et les changements sont mondiaux, pourquoi les préoccupations (politiques et citoyennes) devraient rester locales. Nos responsabilités et nos actions ne doivent pas se limiter à un seul pixel mais à plusieurs images faites de plusieurs pixels à travers le temps. Ce que nous portons, mangeons et les moyens avec lesquel nous nous déplaçons, nous affectent tous non seulement aujourd’hui mais également demain !
J’aimerais dès lors inviter tout le monde à retirer ses œillères et regarder le monde à travers un satellite. Les plans et les directives ne doivent pas seulement être envisagés aux niveaux local, régional et national, mais aussi au niveau global et à long terme (au delà d’un mandat politique). La crise climatique et de la biodiversité ne concerne pas « ici » et « le présent » mais « partout » et « demain ». Et pour ceux qui croient que l’impact de leurs/nos actions est trop faible pour être pris en compte, rappelez-vous que nous sommes des pixels et qu’ensemble nous sommes les images !

Originally posted 2018-08-10 23:26:42.

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