INRA PACA France / Ecology
La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.
Ma principale préoccupation est la difficulté que je rencontre à transmettre autour de moi (en dehors du cercle universitaire) le constat alarmant que La planète Terre fait actuellement face à une crise majeure de la biodiversité due aux effets interactifs, cumulatifs et mondiaux de multiples changements induits par l’homme et ses activités, tels que le réchauffement climatique, les pollutions, la fragmentation et la destruction des habitats, la surpopulation et la surexploitation des ressources ou encore les invasions biologiques.
Je parle de plus en plus autour de moi des découvertes scientifiques récentes concernant les dégradations que les activités humaines engendrent sur notre environnement (souvent relayées par les médias). Cela sert d’amorce pour amener la discussion sur toutes les actions qui peuvent être mise en place au niveau individuel. Par exemples, j’essaye d’encourager chacun à changer son mode de déplacement, comme privilégier le vélo pour des petits trajets (autour de 5km) ou passer au vélo électrique pour des distances plus longues de trajets quotidiens, à changer sa façon de se nourrir (local, moins de viande,…) ou de consommer en général (réparer les objets cassés, privilégier la seconde main, éviter la grande distribution, privilégier des vacances sans prendre l’avion…), etc…
La principale difficulté que je rencontre au niveau sociétal est mon sentiment d’impuissance face au fait que seule une minorité de la population mondiale se sente concernée, ce pour 2 raisons : la grande majorité essaye simplement de survivre, et une toute petite minorité à faire d’énormes profits. Je n’ai qu’un faible (illusoire ?) pouvoir d’action sur les décisions politiques, l’individualisme et la course en avant effrénée de nos sociétés (production de masse, obsolescence programmée, travailler plus pour gagner plus d’argent,…). Je trouve aussi difficile d’un point de vue individuel de me soustraire à certaines obligations qui augmente mon empreinte écologique, tels que des déplacements professionnels en avion à l’étranger.
Nous avons besoin d’une communication responsable prenant en compte la perception du public, ce qui est crucial dans les sciences en général, et tout particulièrement dans le domaine de l’écologie étant donné la crise actuelle. Il faut promouvoir la communication entre scientifiques, gestionnaires, décideurs et le public en multipliant les interfaces entre la science et la société pour impliquer les citoyens et promouvoir des comportements écologiques et un développement durable. Par exemples, les sciences participatives et une éducation à l’environnement dès le plus jeune âge constituent de bons moyens de sensibiliser la population. Les médias ont aussi une place très importante dans le savoir diffusé au grand public ; leurs relais de la crise de la biodiversité ou des changements globaux sont positifs à mon sens quant à la prise de conscience général du problème.
Originally posted 2018-07-15 23:01:11.