Olivier De Schutter / Professor

CPDR-UCLouvain / Law

La traduction de ce témoignage a été générée automatiquement par un programme. Merci d’excuser les éventuelles erreurs.

Je travaille depuis plus d’une décennie sur les questions d’agriculture et d’alimentation, et je suis donc particulièrement sensible aux problèmes de la dégradation des terres et de l’érosion de la biodiversité. Il existe des façons de manger qui peuvent atténuer les effets de notre alimentation sur ces menaces. Je suis végétarienne, bien que je reconnaisse l’importance des prairies comme puits de carbone et la fonction positive que certaines formes d’agriculture peuvent remplir dans des systèmes agroécologiques bien gérés ; je mange autant que possible local et saisonnier ; je suis affiliée à un groupement d’achat solidaire d’agriculture paysanne (GASAP), convaincu de l’importance de l’agriculture paysanne et désireux de récompenser les services que nous en offrons. En principe, je ne me déplace qu’à vélo ou en transports en commun, sauf lorsque l’utilisation de la voiture est indispensable, pour des conférences en soirée dans des lieux mal reliés.
Je ne prends plus l’avion et, à la suite d’un petit coup de pouce d’un journaliste, j’ai rendu cet engagement public.
Ce sont de petits gestes que je ne considère pas comme des sacrifices. Ils réduisent la douleur causée par la dissonance cognitive que nous ressentons autrement entre notre conscience des menaces et les routines dans lesquelles nous sommes enfermés. Ces petits pas contribuent également à modifier les normes sociales, ce qui peut encourager les décideurs à tous les niveaux de gouvernance à prendre les décisions audacieuses que notre situation difficile actuelle exige. Et cette recherche de cohérence donne un sens à ce que nous faisons, à ce que nous prêchons

Originally posted 2018-06-28 04:04:58.

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